A la croisée des chemins, riche de son patrimoine varié, forte de son bourg et de son patrimoine, La Ferté Alais va accueillir de nombreuses activités.
Au village, les artisans et commerces se développement, boulanger, forgeron, toilier, marchand de vins...
Non loin, les carriers, les cressoniers, les éleveurs et paysans, les marchands de sable... participent à la renommée de notre ville.
Plus loin, à Paris, Monsieur Haussmann décide la construction des rues et immeubles de Paris, c'est le début de l'essor économique de La Ferté Alais, aidé par la construction de la ligne de chemin de fer qui permettra d'acheminer l'exploitation du grès.
C’est la grande époque du grès, que l’on vient extraire des carrières de nos villages et dont la mémoire raconte encore cette
grande histoire et qui mettra en exergue une immigration naissante, italienne, polonaise.
Là, ce n’était pas le maillet de la justice qu’on entendait frapper sourdement, mais bien celui des carriers qui classaient le grès
à sa façon de résonner sous la mailloche :
Pif, si le grès est très dur
Paf, s’il est moins résistant
Pouf, s’il est pourri et qu’il s’effrite ;
Pouf, s’il est pourri et qu’il s’effrite ;
Royal s’il se sculpte, il sera alors destiné aux Princes et aux châteaux.
A la fête patronale, le 16 août, on y faisait ripaille et bombance. Paris se construisait goulûment du temps
d’Haussmann, pendant qu’ici, on dévidait les carrières, qu’on crevait tant bien que mal du mal de
Saint Roch, comme ils appelaient la tuberculose des carriers.
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